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Client : Centre Culturel Régional de Namur
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Adresse : Arrondissement de Namur
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Livraison : Etudes produites entre 2006 et 2008
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« Rives et ravels , qui pourrait porter le titre générique de ‘art et territoire’, vise à entamer un processus de réflexion sur les interventions de créations essentiellement plastiques dans un territoire défini, en les inscrivant dans des scénarii d’une politique à long terme.
Le fil qui relie l’ensemble des investigations est le réseau des parcours qui suivent les rives des petits et grands cours d’eau, s’inscrivent sur le tracé des ravels, ouvrent quelque chemin de traverse.
Si le projet se décline en une série d’investigations et d’actions locales qui contribuent à innerver un réseau particulier, le champ art et territoire qui les conduit, force à considérer également les espaces entre et autour de ce réseau.
Dans ce projet, l’art est considéré comme un moyen d’ouverture, non comme une fin en soi. Son champ est donc à associer directement aux champs architectural et paysager. Le social et le culturel étant inclus dans les trois.
Pour l’exprimer autrement, il s’agit moins ici de choisir [un espace, un artiste, une œuvre], que d’ouvrir le réseau entier à la réflexion des créateurs et plasticiens.
De considérer comme geste créateur et plastique, autant la mise en évidence d’un morceau du territoire par des signes que la construction d’une passerelle sur un ruisseau, le balisage d’un chemin ou d’un cours d’eau, un mur de pierres ou de terre, une plantation d’arbres taillés, un abri, un banc, une sculpture, un mur peint, une chose à laquelle on a pas pensé ….
De considérer ces gestes dans les relations qu’ils établissent à un territoire, avec ceux qui y vivent et s’y promènent. Il est en effet primordial que le projet tienne compte du substrat existant.
Un double mouvement animera le projet : fortifier et relier les éléments ou manifestations locales dans un ensemble et analyser cet ensemble pour créer de nouvelles interventions.
Si l’intention est de porter un regard nouveau sur le territoire, il est évident que ce regard intègre dans sa vision le patrimoine humain, culturel et naturel, il cherche à les vivifier.
Pour atteindre ces objectifs, le projet s’appuie sur les réseaux humains déjà présents dans d’autres projets et entame des partenariats avec les administrations, associations et individus concernés. »
Texte de Jean-François Pirson, membre du Comité d’accompagnement